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first boomer || colonel xanthe

22.04.20 1:09
first boomer || colonel xanthe


THAERAND XANTHE
❝ Mate moi c'gros cul ! Hein... ? On dit callipyge ? Mais qu'est-ce que j'en à foutre moi ? C'est un gros cul, c'est tout ! Viens pas m'faire chier p'tain ! ❞
Surnoms
Xan. Le bourrin d'Anthripe. Le chasseur de boulards. Daddy cool. Colonel flemme. Nombreux et variés vu sa célébrité.

   
Âge
40 piges.

   
Origine & Race
Humain d'Anthipre.

   
Signe de la Destinée
Fourreau.

   
Résidence
Asellus. Il possède cependant une propriété à Anthipre.

   
Don & magie
Aucune magie. Est un très bon combattant de la garde sacrée qui maitrise l'art de l'épée et de la castagne, entre autres.

   
Ancre
Un bracelet.

   
Profession
Ex-brigand. Colonel de la garde sacrée.

   
   
Caractère & traits principaux

Taille : 1m99.
Poids : 100+ kg. Mastoc.
Chevelure : Mi-courte. Plus ou moins soignée. Noire.
Yeux : Bruns.
Style vestimentaire : Casual en privé. Uniforme négligé en public.
Particularités : Des balafres et cicatrices en tous genres qui barrent son corps, un peu partout. Des tatouages qui recouvrent ses deux bras.

Moi ? Difficile à cerner ? Mais point du tout ! Si tu veux devenir mon pote, il te suffit d’un roman pour adultes, d’une bouteille d'alcool, d’une bonne dose de tabac et t'as conquis mon cœur haut la main ! Avoue donc que c’est pas difficile, mon p'tit gars ! Par contre, j’aime suivre la tendance hein. Si t'es gentil et correct, j’le serai aussi. Si t'es un gros enfoiré, pareil. Si tu veux également compétir dans la catégorie du plus gros fumier d’Ynestiia, sache dès à présent que j’suis un adversaire. Un adversaire de taille même, parce que l’art de la connerie, de la saloperie et de la chiantise, j’connais. Comme quoi, fais gaffe à pas trop me chercher des noises, d’autant plus que j’suis un haut gradé de l’une des institutions les plus respectées de cette région du globe, à savoir la garde sacrée ! Et un haut gradé bien emmerdant dans mon genre, j’peux te l’assurer mon gars. De toute façon, on me l’a souvent dit, que j’ai une gueule d’connard fini et c’est pas comme si j’acceptais pas ce fait. Bon d’accord. C’est pas glorieux d’en parler comme ça, d'le clamer haut et fort de la sorte, mais moi je m’assume et je m’aime bien comme j'suis. Pis, faut de tout dans ce monde, n’est-ce pas ? T'es pas d'accord ?

Plus sérieusement, j'peux me targuer d’être sociable, vu mon poste actuel. En même temps, si tu l’es pas, tu peux pas devenir un haut gradé à moins d’être un gros tyran quoi. J’suis donc super souriant, agréable, très très taquin et beaucoup moqueur. M’en voulez pas, c’est dans le sang d'ex-miséreux, ça. Mais au final, j’suis un gentil. ‘Fin, j’crois. Encore faut-il en valoir la peine pour que j’me montre aimable et sincère hein. Par contre, j'suis un « super-flemmard ». Les grands et gros efforts, c’est jamais ma tasse de thé. La drague et baston mis à part, j’aime pas du tout me donner à fond, ce qui fait généralement penser aux gens (et à tort !) que j'suis ne suis pas du tout serviable. Et pourtant, Fauneaste sait à quel point j’aime rendre service à ceux qui me sont chers ! Bon, pour le boulot, grosse rectification… Mon bureau est la plupart du temps recouvert et bourré d’paperasses, à un tel point qu’on distingue très rarement le revêtement du sol, au grand dam d’mes collègues. Ça en dit long non ? Mais là encore, j’vous jure que c’est jamais ma faute. Jamais. C’est la faute des femmes et de l’alcool. Moi, je ne suis qu’une pauvre victime, j’vous jure !

Malgré le fait que j’sois un bon vivant, j’ai quand même le sens des responsabilités. Un colonel qui a la tête sur les épaules. Les femmes, les jeux d’argent et l’alcool sont des plaisirs de la vie qui n’affectent en rien mon rendement au travail. D’ailleurs, j'sais donner l’exemple quand il faut et comme il le faut. J’ai beau avoir l’air laxiste, je-m’en-foutiste, mais j’en demeure pas moins intransigeant quand la situation l’exige. Quand l’un d’mes hommes effectue mal son travail ou sa mission, j’le réprimande, j’le blâme, sans pour autant aller jusqu’à le houspiller complètement. Ouais parce pousser une gueulante, s’énerver pour un rien, c’est pas trop mon truc quoi, même dans des situations pareilles. Faut dire que j’sais pas vraiment beugler, sauf cas extrême ou sur le champ de bataille. Ce qui m’amène à dire que j’suis zen comme personne. Même pour faire des saloperies et des crasses. C’est bien ce trait de caractère qui m'permet de parler avant de cogner, d’être un diplomate avant d’être un combattant… Ça en devient même une sale habitude, puisqu’il arrive que j’me fasse insulter sans que je ne réagisse violemment.

Cependant, une fois qu’on en vient au combat, oubliez le Xanthe sympathique et taquin. C’est une tout autre personne que j’deviens. J’suis pas spécialement sadique et avide de sang, mais j’sais apprécier la saveur d’un champ de bataille à sa juste valeur. Dire le contraire serait mentir, surtout vis-à-vis de ma profession de garde sacré et de mon gros passé de p’tit brigand. Du reste, fuir et trembler ne font pas partie de mon dictionnaire. Qu’un homme soit plus fort que moi ou pas, j'me donne à fond avec l’objectif de gagner, quitte à écraser mon adversaire comme une mouche et ce à pleine puissance. Ceci dit, j'connais la valeur de la vie. Loin d’être un type sans cœur, il m’arrive d’épargner mes adversaires. A mes yeux, victoire ne rime pas forcément avec bain de sang. Les seules personnes qui n’auront jamais cette grâce sont les traitres, les assassins et les individus qui oseront s’attaquer à mes proches d’une quelconque manière. Là, autant dire que j’répondrais plus de rien ! M’insulter, c’est une chose. Injurier ou attaquer mes pairs, c’est s’attirer mes foudres et risquer d’finir en taule bêtement, voire même finir six pieds sous terre. Carrément, oui.

D’ailleurs, parmi mes proches, s’il y a bien une personne qu’il faudrait absolument pas toucher, c’est bel et bien ma fille. Serafina. Papa poule, que vous m’direz. Et vous n’aurez pas forcément tort. Mon affection pour elle m’oblige parfois à délaisser mes responsabilités pour la surveiller et mettre hors d’état de nuire tous ceux qui auraient les couilles de l’approcher et d’la draguer. Non, sérieux, j’déconne absolument pas avec ça. Y’a rien de pire pour un queutard que de voir sa progéniture prendre la même direction ! Risquer qu’elle devienne une gourgandine ? Une tchoin ? Voire même qu’on s’amuse avec son pauvre petit cœur ? C’est mort. On pourrait même assimiler cette surveillance à du favoritisme, mais il n’en est rien et c’était pas comme si elle avait besoin de mes faveurs pour réussir au sein de la garde sacrée. Du reste, elle est surement ma seule fierté, la prunelle de mes yeux et beaucoup n’hésitent pas à la comparer à moi sur bien de points : Le style de combat, l’espèce de franchise qu’on a et surtout notre ambition. Oui parce que sans avoir les dents longues, les Thaerand n’en demeurent pas moins ambitieux au sein de la garde.

Gravir les échelons ? Un impératif !

L’idée est de ne plus vivre dans la misère.

Et de prouver que le petit peuple peut aussi réussir dans pas mal de domaines…

Tel père, telle fille quoi !
   

   
HISTOIRE
Père alcoolo. Mère tchoin. Vie d’misère dans les bas-quartiers…

Nan en vrai, j’ai évité ce cliché vu et revu. Tout du moins au niveau des darons, on s’entend.

J’ai pas eu une vie facile. T’as beau avoir une famille aimante, que ça fait pas tout, surtout quand t’as l’bide qui gronde tout l’temps parce que tu peux pas bouffer à ta faim. Mes vieux n’étaient pas méchants, mais j’avais pas forcément été gâté. La daronne était une femme bien dans ses bottes, droite, qui essayait de m’inculquer toutes les valeurs qui feraient d’moi un brave zig. Sauf qu’elle était de constitution fragile. Maladive comme jamais. Fragile à souhait. L’vioque n’était pas non plus un mauvais bougre, sauf qu’il savait pas faire grand-chose de ses dix doigts. Même la garde sacrée l’avait recalé pour incompétences et il avait fini par devenir un membre de guilde de rodeurs. Mais là encore, il était pas très doué et lui arrivait d’faire de longues périodes en dehors d’Anthripe avant de revenir avec de maigres économies. Pas vraiment glorieux pour un père d’famille. D’ailleurs, à l’orée d’mes huit ans, le type s’était fait lamentablement buter en cours d’mission on n’sait où exactement. Pas bien glorieux. Les commérages racontaient qu’il s’était fait bouffer par une blême, mais on a jamais vraiment su l’fin fond de l’histoire. M’enfin… C’était pas comme si j’avais cherché à savoir d’toute façon. Par contre, sa mort a terriblement affecté ma mère qui était inconsolable. Une faiblesse que j’ai jamais pardonnée à mon père, du coup ; même si en vouloir à un type déjà mort, c’était pas vraiment un bail sensé, intelligent. Mais quand t’es un mioche de huit piges, hein…

Du coup, j’me suis mis à faire comme tous les gosses désœuvrés de mon âge : A voler. Vu qu’ma mère pouvait rien faire à cause de sa fragilité, j’avais été responsabilisé très tôt. Un peu trop tôt même. La vie dans les bas-quartiers n’pardonnait pas d’ailleurs. Malgré le taux d’homicide relativement bas, on risquait cher quand on s’faisait prendre pour un crime quelconque. Et j’me suis fait prendre pas mal de fois justement. Les insultes, les brimades, les passages à tabac, les intimidations et moqueries, j’dois avouer avoir tout essuyé ; et ce d’autant plus que j’étais marginalisé en plus de tout ça : Faut dire que quand t’es un chiard d’pauvre, que tu ressembles à rien et qu’en plus d’ça, t’y connais pas grand-chose à la magie locale, voilà quoi. Rien que ça, oui. Ceci étant, j’avais pas trop à m’plaindre de mon cas. J’avais pas ce loisir, puisque j’étais habitué à gagner de quoi survivre. Si j’avais pas grand-chose à foutre d’mon défunt paternel qui n’avait jamais vraiment été un modèle, c’était très différent avec ma mère. Je l’aimais vraiment. De tout mon cœur. De toute mon âme. De toutes mes tripes même ! Et j’étais prêt à tout subir rien que pour voir ne serait-ce que l’un d’ses beaux sourires, l’entendre m’complimenter, m’conseiller. Avec le recul, j’crois que c’est bien ce qui maintenait ma santé mentale, dira-t-on. N’importe quel enfant dans mes conditions aurait complètement craqué depuis perpète. Et il y avait de quoi devenir dingue en vérité…

A mes quatorze piges, j’eus la malchance ou plutôt la chance d’pouvoir voler un mec plutôt bien friqué. Enfin, j’ai pas échappé bien longtemps à ce gars et lui avait fallu moins de deux à trois minutes pour me maitriser comme jamais auparavant, alors qu’avec l’âge, j’avais gagné en taille, en masse, en espièglerie et tout ce qu’il fallait pour faire d’moi un bon brigand. Impressionné par mes talents bruts, l’homme plutôt que d’me bastonner à mort me proposa un deal : Me former à la garde. Il aurait pu effectivement m’faire tout ce qu’il voulait, mais c’type qui était en fait un vieil instructeur d’la garde sacrée, avait su voir en moi les capacités d’un bon futur soldat. Avec les réflexes et la ténacité dont j’avais fait preuve, il n’avait aucun doute. Sauf que j’l’ai envoyé chier. Tout ce qui était en relation avec la loi, les riches tout ça, c’était pas mon délire. J’avais trop souffert pour adhérer aussi facilement à ce pont en or. De quoi amuser ma cible qui m’laissa filer avec ses gemmes. Sans que j’comprenne pourquoi d’ailleurs. Néanmoins, il était revenu un mois plus tard à la charge : Par on ne sait quel coup, il avait réussi à savoir où j’habitais, à s’entretenir avec ma mère toujours scotchée au lit et à avoir son aval pour m’ramener avec lui à la garde. Sans mon consentement. Évidemment que j’avais gueulé. Que j’lui avais même balancé tous les objets qui m’étaient passé entre les mains. Mais ledit instructeur m’proposa encore une fois un deal : Offrir à ma mère des soins et du fric.

Une vie décente quoi.

De quoi m’calmer instantanément. Et m’faire rapidement acquiescer. Pis, tant qu’il avait la bénédiction d’la vieille hein…

C’est donc ainsi que j’me retrouvai à la caserne de la garde après avoir passé les tests haut la main. L’petit pouilleux des bas-quartiers côtoyait des gens de la haute. Y’avait bien des chiens galeux comme moi issus des bidonvilles, mais nous étions rares. En sous-effectif, si on peut l’dire ainsi et la raison était simple : Dénicher des gars comme moi, c’était pas forcément évident. Il fallait trainer dans nos quartiers et c’était pas vraiment une joie pour pas mal de gardes de faire des rondes dans ces zones délaissées. Mais là n’était pas le plus important. Ce qui était intéressant ici, c’était ma formation et elle ne fut pas d’tout repos. Néanmoins, contrairement aux gosses d’riches qui voulaient faire carrière dans l’armée et assumer des postes à responsabilité, j’avais pas tant d’mal à m’faire à cette vie : Récurer les chiottes, faire la plonge, bouffer peu, s’entrainer dur et tous les jours, c’était pas très éprouvant pour une personne qui avait passé sa vie à courir avec un butin de peur d’se faire rattraper et s’faire casser la gueule. Bien entendu, il arrivait d’me faire bolosser par ces mêmes idiots qui m’traitaient d’racaille, mais j’en avais pas grand-chose à foutre. J’étais là pour un but : Devenir un garde, rembourser mon « mentor » et subvenir moi-même aux besoins de la daronne. Pourquoi rembourser mon mentor ? Parce que ce dernier avait fini par m’expliquer qu’il avait vécu la même misère que moi et qu’il avait bénéficié tout comme moi d’une main tendue un jour. L’destin quoi…

De quoi forcer mon respect et surtout mon admiration pour cet homme. Jean qu’il s’appelait.

Le seul truc qui m’faisait bien chier, c’était la discipline. Mais l’vieux Jean me l’inculqua à coups d’sermons et de tatanes bien senties. Il fit en sorte de m’apprendre également à lire, à écrire et surtout à éveiller mon esprit comme n’importe quel type sensé qui avait reçu une éducation récente. Le tout a pas été facile, j’vous avoue. Pour lui comme pour moi. Mais les années firent leurs œuvres et j’devins finalement un gars somme toute correct. Et surtout un garde. Un membre officiel d’la garde ! Un soldat ! A dix-huit piges ceci dit. Parce que savoir taper c’est bien, mais niveau rigueur, discipline et intellect, il m’avait fallu un p’tit moment quand même pour gérer tout ça. Tu parles d’une lumière, j’te jure ! Cette promotion aussi minime soit-elle m’emplit de joie et d’fierté tant et si bien que j’voulus l’fêter avec ma mère. Mais en rentrant chez moi, chez nous, j’tombai sur un corps inerte, immobile, pâle, froid. Mort. Elle avait clamsé. Comme ça. Sans raisons. Le vioque qui était venu avec moi dépêcha un toubib chez nous, mais rien n’y fit. La maladie l’avait définitivement emporté alors qu’il y avait eu du mieux ces dernières années. Incompréhensible. Impensable. Fou. Brisure. Cette perte m’déchira quelque part et brisa un quelque chose en moi. Jean le sentit très vite et m’apporta tout son soutien en tant que mentor, mais surtout en tant que père d’substitution. Il voulait pas m’voir vriller et s’évertua à faire l’garde-fou et à m’foutre sur le droit chemin quand j’déviais dangereusement…

Oui parce que j’devenais un garde violent. Hargneux. Sanguin. Surtout avec mes compétences à l’épée et à mains nues. Un prodige d’la castagne. Promis à un bel avenir. Futur général qu’on m’disait. Et l’objectif n’était pas pour m’déplaire. L’affection et l’amour que j’avais pour ma mère s’reportèrent alors vers Jean. Faire sa fierté était devenu l’un d’mes motto. Faire comme lui aussi, à savoir dénicher des talents dans les bas-quartiers m’tenait à cœur. Mais il m’fallait du grade pour ça. D’la marge. Alors j’cravachai dur. Sans relâche. J’me fis un nom auprès des miens et des contacts un peu partout, si bien que j’devins au fil du temps un exemple pour mes pairs mais aussi pour les jeunes recrues. Au bout d’quatre ans d’bons et loyaux services, on m’octroya l’grade d’lieutenant. Avec un peu plus d’pouvoirs et d’considérations, j’pus alors, petit à petit, recruter des gosses dans les bas-fonds et aussi faire mon job comme il s’le devait. J’devins irréprochable et j’constituais même un bon parti pour moult femmes qui voyaient en moi un futur général. C’est d’ailleurs à cette période que j’rencontrai celle qui devint ma concubine : Pandorea. Belle, élégante, raffinée et intelligente, la jeune femme subjuguait tout le monde. Les choses se précipitèrent donc lorsque j’eus ma promotion et nous eûmes très vite notre premier et seule enfant : Une belle fille que je nommai Serafina en l’honneur d’ma propre mère. Une évidence à mes yeux que ma compagne approuva aussitôt.

La venue d’ma petite fille changea plus ou moins certaines choses dans ma vie : J’deviens alors plus mature, plus attentionné, plus responsable aussi. Les premières années furent un véritable bonheur. Puis la routine s’installa peu à peu dans le couple. Avec un certain recul, j’constatai que j’étais allé un peu trop vite, pour ne pas dire beaucoup trop vite même. Si j’ne regrettais pas d’avoir une gosse, l’idée d’un mariage m’repoussait. Je n'avais même pas encore la trentaine et la perspective, tentante au départ, m’débecta au plus haut point au fil du temps. C’est à l’orée des cinq ans de ma fille que je commençai à prendre mes distances da ma compagne. L’idée pour moi était de m’évader via l’alcool, les femmes et le travail. Mon premier refuge, l’alcool, constitua la base des prémices d’un divorce à venir. Les femmes, à petites doses, vinrent s’ajouter à l’affaire et provoquèrent l’inévitable après cinq autres années de vie communes assez laborieuses. D’un commun accord, Pandorea et moi décidâmes toutefois de vivre sous le même toit pour sauver les apparences et surtout épargner la petite des effets d’une séparation brutale. Un petit compromis qui me soulagea un tant soit peu d’un trop plein de remords et qui me poussa à m’refugier dans le travail. L’idée était d’progresser dans la hiérarchie ! Pour beaucoup, j’étais bien parti pour devenir un grand général. Pourtant, c’était sans compter sur le côté facétieux ou plutôt impitoyable du destin :

Lors d’une mission conjointe avec Jean qui approchait d’la retraite d’ailleurs, nous tombâmes sur un cockatrix à la forêt de Lumbra.

L’dénouement fut terrible : D’graves blessures pour bibi et la mort d’un nombre important de gardes…

Dont Jean…

Sa perte m’brisa également quelque part ; et ce d’autant plus que ses funérailles ne furent pas à la hauteur du personnage. Peu d’hommages, peu de reconnaissances, pas grand-chose pour cet ancien garde qui avait pourtant tout donné. A la suite de ces déboires et plutôt impressionné par le fait que j’ai pu abattre le cockatrix à l’aide de quelques collègues survivants, les généraux me proposèrent le fameux grade de colonel. Une bien maigre consolation. J’aurai pu les envoyer chier, n’ayant absolument pas besoin de ce cadeau sans saveur, mais un général du moment m’convainquit d’accepter, de faire mon deuil et surtout de persévérer en la mémoire de mon mentor qui avait tout donné pour moi. Et puis, plus important encore, j’avais une fille quand même ! Une fille pour laquelle j’devais prospérer et vivre, même si j’n’avais pas le temps de m’en occuper convenablement. De ce fait, j’continuai d’avancer, de multiplier les exploits et de me faire un nom partout où j’passais. Si les trois généraux étaient la fine fleur de la garde, il fallait avouer qu’à trente-cinq déjà, j’les talonnais carrément, aussi bien en termes de force qu’en termes d’exploits. Trois faits ralentirent cependant ma progression : Le premier fait était que les trois places de généraux étaient déjà occupées par d’illustres personnages. Le second fut la maladie de mon ex-femme que j’essayai de voir plus souvent, de sorte à prendre la relève auprès de ma fille. Sa mort deux ans plus tard fut le dernier acte qui me secoua tout de même.

L’idée était d’aider ma fille à surmonter cette épreuve et à faire moi-même son deuil.

Ironiquement d’ailleurs, c’est à sa mort que j’me rendis compte que je l’aimais encore. Comme quoi…

Et puis, lorsque toute cette déception passa enfin, j’repris alors mes fonctions normalement…

D’autant plus que ma fille avait définitivement décidé de rejoindre les rangs.

Tel père, telle fille hein !

Aujourd’hui ? J’ai quarante balais et la vie suit son cours, heh…

J’me sens un peu plus vieux, certes, mais prêt à endosser de plus grandes responsabilités.

A graver encore un peu plus mon nom dans l’histoire. A devenir un grand général. Un bon père aussi, tiens.

   


Pseudo | Xan, c'est bien aussi.
Feat | Gladiolus Amicitia - Final Fantasy.

Compétences | first boomer || colonel xanthe  0tdg first boomer || colonel xanthe  Nvcw first boomer || colonel xanthe  Z2uu first boomer || colonel xanthe  Thob first boomer || colonel xanthe  G3ub first boomer || colonel xanthe  9ztk first boomer || colonel xanthe  W7j5

   J'vous love fort fort fort !
   
Invité
Anonymous
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22.04.20 15:23
Re: first boomer || colonel xanthe
Ça c'est du super daddy !
Le duo père - fille est très sympa ! Bienvenue sur le fofo ! ~
Invité
Anonymous
Invité


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22.04.20 16:09
Re: first boomer || colonel xanthe
je sais pas qui a fait ton ava mais il est grv beau
first boomer || colonel xanthe  178739002
Invité
Anonymous
Invité


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23.04.20 7:36
Re: first boomer || colonel xanthe
Kass - Héhé merci ! T'inquiètes pas que j'viendrai t'embêter et t’enrôler dans la garde, héhéhé !

Myr - T'as vu hein ! La personne qui m'la faite déchire tout ! first boomer || colonel xanthe  1495200889

Allez, p'tit post aussi pour dire que la présentation est terminée ! Bonne lecture surtout ! (:
Invité
Anonymous
Invité


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23.04.20 13:59
Re: first boomer || colonel xanthe


Validation


Okay Xanthe, ton histoire m'a donnée la larme à l’œil ! J'y étais, j'l'ai vécu !  first boomer || colonel xanthe  297203125 Et j'ai bien aimé ta manière de raconter !

Bon après, je suis un peu "triste" que tu n'ais pas parlé du papa d'Azalée au final (je t'avoue que j'attendais en mode : allééééééé il en parle quand?). Mais c'pas grave, j'ai bien apprécié ton histoire quand même  first boomer || colonel xanthe  4262862015

 first boomer || colonel xanthe  3898613589  first boomer || colonel xanthe  3898613589


T'as l'air d'être un bon colonel et j't'aime bien first boomer || colonel xanthe  3215974630

Compétences
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Je t'ai retiré "bigand" parce que, de fait, tu ne l'es pas resté.
Et célèbre parce que c'est plus pour les "star" que cette compétence a été faite.

Et maintenant ?
Tu peux aller :
- remplir ton propre profil ;
- répondre aux différents registres ;
- réaliser ta fiche de lien et ton journal RP ;
- créer ta gestion professionnelle ;
- et pour terminer, commencer à t'amuser sur le forum !   first boomer || colonel xanthe  4262862015  



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