Serafina - Quand ses amies portaient jupons, elle chaussait ses éperons ♫

Sociale. Tu as toujours été une enfant souriante et appréciant le contact des autres gens. Tu aimes parler et discuter de tout et de rien. Tu aimes également faire de nouvelles connaissances. T'es pas réellement du genre à te fier à une réputation ou des on-dit sur une personne, t'aime te faire ta propre idée, au risque de paraître un peu marginale à cause de cela. Tu peux avoir des fréquentations de différents horizons sans que cela ne te choque. Néanmoins, il ne faut pas croire que tu es naïve pour autant, ni même crédule. T'as déjà eu des épreuves dans la vie, tu sais que tout n'est pas tout rose, mais tout n'est pas toujours tout noir non plus...

Ébranlée par la mort, le deuil. Tu tentes de garder la face, mais tu ne peux t'empêcher d'avoir un certain sentiment de culpabilité à l'égard de ta mère. Tu n'en parles pas, tu n'as même rien dit à ton père, mais tu ne peux t'empêcher de te blâmer. Si tu n'avais pas cherché à passer les tests et à entrer dans la garde Sacrée, peut-être qu'elle serait toujours là, peut-être qu'elle ne serait pas tombé malade. Le destin a peut-être tenté de te mettre en garde contre ce chemin que tu as choisit de suivre

Rancunière comme un  éléphant. Là, c'est rien de bien glorieux, parce que t'es du genre à pas oublier le mal qu'on te fait. Tu peux en vouloir à une personne assez facilement et assez longtemps. T'aimes pas te faire marcher sur les pied, t'es du genre à pas apprécier qu'on te prenne pour une conne ou tout autre nom d'oiseau peu glorieux. T'as une fierté, comme ton père hélas, alors forcément t'aimes pas trop quand on piétine ton égo ou encore des personnes que tu apprécies. Trop protectrice avec les autres d'ailleurs, tu peux limites en vouloir longtemps à une personne pour avoir fait du mal à une autre alors même que t'étais pas forcément concerné. Oui, il t'arrive parfois de te mêler des affaires des autres... Curiosité mêlée d'un peu d'altruisme...

Altruiste parce que tu es du genre à faire passer les personnes qui te sont cher avant tout, surtout s’il s’agit d’un membre de ta famille. T’es de ceux pour qui la famille compte plus que tout. Pourtant, cela ne t’empêche pas aussi d’avoir tes propres envies et de quand même te battre contre l’avis divergent de tes proches. Tu sais ce que tu veux, mais tu sais également faire des concessions quand il faut, mais pas forcément… Parce que c’est quand même ta vie et tu es, du moins tu l’estimes, assez grande pour faire tes propres choix, alors même si tu es capable de prendre soin des autres, tu ne feras pas que cela, tu n’oublieras jamais de vivre pour toi, pour ton propre bien !

Féminine est un bien grand mot pour te décrire. T'as toujours été un garçon manqué, pourtant, depuis la mort de ta mère, tu tentes d'être un peu plus féminine. T'as même laissé pousser tes cheveux, toi qui les avait toujours coupé court depuis que t'avais été en âge de décider de cela. Tu cherches à lui faire plaisir au travers de la mort, pour tenter d'une certaine façon de te racheter... T'y arrives pas très bien, t'es bien plus à l'aise en agissant plus comme un garçon que comme une fille. Tu sais pas être faible et fragile. T'as plutôt un caractère bien trempée...

Intègre, parce que l'on t'a trop reproché de jouer de ton nom. Tu refuses d'en jouer. Tu veux que chacun reconnaisse tes qualités et tes défauts. Tu es bien plus que la fille de Xanthe, tu ne te résume pas à cela et tu cherches réellement à le montrer alors pour cela. Tu pourrais en vouloir à ton père, mais ce n'est pas le cas, il reste ton héros et d'une certaine façon, tu es bien contente qu'il soit aussi le héros et le modèle d'autres individu. Tu es fière de lui, même si à cause de cela tu dois redoubler d'effort pour montrer tes qualités. Parce que tu es honnêtes, que tu n'as pas fait jouer de l'influence de ton père pour entrer dans la garde. Tu ne mens pas où alors très rarement parce que c'est nécessaire, mais de ton bon vouloir et dans tes relations de tout les jours, tu te montres sincères.

Naturelle et pas qu'au sens physique. Parce que tu restes plutôt un garçon manqué alors hormis t'attacher les cheveux, tu fais pas vraiment d'effort parfois... Non, là c'est au niveau du langage, t'es pas pompeuse, tu prends pas forcément des gants quand tu parles. Si t'as un truc à dire, tu le diras que ça blesse ou pas la personne. T'es trop franche, trop directe. Cela en gêne plus d'un, mais tu comptes pas vraiment changer, t'estimes être dans ton droit. C'est pas parce que d'autre se taisent que tu dois faire pareil. Bon, ok, tu sais la fermer quand il faut quand même, parce que sinon, t'arriveras clairement à rien dans cette profession et tu le sais alors disons plutôt que tu sais quand tu peux ouvrir ton bec et surtout avec qui.

Ambitieuse tout comme ton père. T'as pas froid aux yeux, tu sais ce que tu veux et tu te battras pour cela, qu'importe les embûches, même si parfois cela peut prendre du temps. Tu es obstinée. Quand tu as une idée en tête tu ne l'as pas dans le cul. Pourtant, tu n'es pas pour autant du genre à foncer tête baissée et surtout sans réfléchir. T'as un cerveau et tu sais plutôt bien l'utiliser quand il le faut.

HISTOIRE

Tes premiers cris franchissent tes lèvres. Enfin, tu t'éveilles à la vie. Petite fille que tu es. Tu te montres enfin de toute ta splendeur et toutes ton innocence en cette nuit d'Ombrepluie en l'an 582. Une enfant désirée, voilà ce que tu es. Fruit de l'union et de l'amour d'une jeune couple marié. Pandorea et Xanthe Thaerand, voilà le nom de tes parents. Un couple surprenant entre une musicienne d'une rare beauté et d'un soldat de la garde Sacré à l'avenir prometteur. Ainsi, tu ne manqueras de rien, venant au monde dans une belle petite maison de la ville d'Asellus. Le phare du monde et toi, tu deviens le phare de tes parents. Petite vie encore fragile et pourtant déjà importante pour eux. Serafina, c'est le prénom qui résonne alors à tes oreilles alors que ton père te prend dans ses bras pour la première fois. Serafina, en hommage à ta défunte grand-mère. Serafina, le prénom d'une belle femme courageuse et battante. Un prénom qu'ils espèrent te portera chance pour la vie que tu viens de commencer. Tu es à l'aube du commencement, mais tu ne le sais pas encore. Tu es bien loin de te soucier d'autre chose que de tes besoins primaires. Mais ce n'est pas grave, parce que tu vas grandir avec tes deux parents, une chance que beaucoup n'ont malheureusement pas.

Huit ans, le temps passe vite. Il défile pour toi et pourtant tu ne gardes que très peu de souvenir de ta naissance et même des premiers mois. Souvenirs effacés, oubliés. Ils sont remplacés par d'autre, plus récent, plus important. Tu en as d'ailleurs bien plus avec ta mère qu'avec ton père. Un père absent, garde sacrée oblige. Il est pas là, pas tout le temps. Pourtant, quand il est là, il joue avec toi et même s'il y a moins de souvenirs avec lui, ils sont pour toi bien plus fort, plus important. La rareté leurs donnent bien plus de valeur. Ton père est ton modèle, ton idéal. Complexe Oedipien ? Pas seulement. Admiration grandissante malgré les absences trop longues. Il n'est pas mauvais, il n'est juste pas là. Alors quand il est là, tu profites de lui. Adieu les poupées et les jupons, bonjour les épées et éperons. Tu joues au petit soldat, parce que tu veux te rapprocher de lui, le comprendre, mais surtout avoir quelque chose de plus en commun que le sang, que l'amour que vous portez tout les deux à Pandorea, ta mère et sa femme. Elle est d'ailleurs amusée par tout cela, du moins, l'était tel au début quand encore, il s'agissait de jeu entre ton père et toi. Mais quand, petit à petit, elle a comprit que tu étais sérieuse quand tu disais que "plus tard tu serais comme papa, mais avec des épées plus légères parce que les siennes sont trop lourdes." elle avait blêmit. Elle ne pouvait pas envisager de te voir aller dans la garde sacrée comme ton père, pas toi, sa douce enfant...

Ainsi, elle avait tenté de te faire changer, de te faire devenir plus féminine. Chose compliqué, chose irréalisable et pourtant... Dés que ton père n'était plus là, tu ne pouvais plus toucher à tes épées en bois et plus encore tu devais apprendre à jouer de la harpe. Au début, c'était amusant, tu ne voyais pas cela comme une punition, mais en grandissant, petit à petit, t'avais commencé à comprendre que ta mère ne voulait pas que tu suives les traces de ton père, ton héros... Des conflits ont commencé à voir le jour entre vous. Crise d'adolescence peut-être, parce que ton père venait moins souvent également. Il était encore là de temps en temps, mais t'avais pas vu cette distance qu'il y avait maintenant entre tes parents. Bien trop occupée à batailler avec ta mère pour remarquer cela. Parce que quand ton père était là, tu profitais encore plus de sa présence pour t'entraînée à l'épée. Ta mère ne pourrait pas choisir pour toi. Tu l'avais décidé, quand tu aurais l'âge, tu passerais les tests de sélection pour entrée dans la garde sacrée et pouvoir te rapprocher encore plus de lui. Tu veux comprendre ses absences, tu veux te rapprocher, le voir être fier de toi.

Espoir brisé. C'est comme ça que tu peux facilement résumé l'année de tes quatorze ans. Normalement, c'était là que tu devais prendre un nouveau départ, que t'aurais dû commencer à te rapprocher de ton père, mais le destin en a voulu autrement... Tout se passait pourtant bien pour toi, t'avais la possibilité de passer enfin les test d'entrée pour devenir un recrue de la garde sacré, sans pour autant jouer de la réputation de ton père. Tu voulais pas cela, même si ton nom était connu grâce à lui et que peu de monde ne le connaissait pas. C'est limite si tu ne partais pas avoir trop d'attentes à ton égard pour ces tests... Et t'as tout lâché. Pas à cause de la pression qui t'incombait. Non à cause d'un événement extérieur, comme un coup du destin en faveur de ta mère et de ce choix de carrière qu'elle n'avait jamais approuvé... Maladie. Une belle saloperie. Pas pour toi, pour elle. Parce qu'elle est tombée malade et toi, tu pouvais plus passer les épreuves, pas alors que ta mère allait au plus mal. Ton père absent, il n'y avait que toi pour t'occuper d'elle et forcément... T'as tout lâché, parce que c'est ta mère, parce que t'en a qu'une et que tu es obligée de prendre soin d'elle, parce que t'es comme ça, porté famille et quand même assez altruiste.

Rude réalité. La vie est une garce quand elle le décide, ton père le sait, par son histoire et étrangement, ta vie semble prendre un chemin presque semblable que la sienne. Seul différent le paternel. Homme de rien, homme de bien. Deux hommes bien différent, bien distant. Mais une même tragédie. Une mère malade. Des remèdes inefficaces. La finalité identique... Deux ans déjà, deux ans que la maladie s'est pointé, qu'elle t'a empêché de passer les tests, repoussant ton rêve. T'avais l'espoir au début, mais le mal est inconnu, le mal persiste et les remèdes n'y font rien. La santé de ta mère décline. Ton père est pourtant là, plus présent que jamais, pour elle, pour toi. Il semble avoir mit aussi sa carrière sur pause. C'est deux années de calvaires. Deux années de craintes et finalement... La chute. Une finalité que tu aurais aimé bien différentes. Toute de noire vêtue, tu te dois de lui rendre un dernier hommage en ce jour de Véribus.

Alors que ta mère n'est plus, tu n'as plus véritablement d'excuse pour ne plus suivre ce chemin qui te semble pourtant tracé depuis ta plus tendre enfance. Rejoindre la garde sacrée... Pourtant, tu hésites encore, parce que tu sais que ta mère était loin de vouloir ce choix de vie pour toi... Elle aurait plutôt aimé que comme elle tu deviennes musicienne, jouant de la harpe comme elle te l'a si bien apprit. Pourtant, la vie de poésie ne t'a jamais intéressé. Tu aimes la musique, mais tu n'en a pas l'âme, l'essence. Tu l'écoutes, tu l'as pratique un peu, mais tu n'es point une compositrice... Pourtant, pendant plusieurs mois, tu as essayés, parce que de toute façon, tu n'avais rien d'autre à faire. Les tests de cette année là était déjà passé. Ainsi, tu as testé cette vie de bohème, temporairement bien entendu et de cette façon, tu as su réellement te faire une idée sur la vie que tu désires, même si tu dois allez contre les désirs de ta défunte mère...

Naturellement, il fallait bien s'attendre à ce que tu poursuives ta voie. C'est ainsi que l'année de tes dix-sept ans, tu as enfin pu passer l'entièreté des tests, ton nom ayant permit cette nouvelle tentative sans être lésé par la précédente que tu avais du avorter à cause de la maladie de ta mère. Certains ont d'ailleurs commencer à parler de favoritisme, du fait que c'était ton nom qui t'avais permis d'entrée et non pas autre chose, que tu manquais de compétence. Jalousie non dissimulée à ton égard. Tu n'y es pour rien si ton père est connue. Tu n'y peux rien également si ta mère à eu des soucis  de santé l'ayant finalement conduite à la mort... T'aurais voulu autre chose, t'aurais aimé ne pas avoir à passer deux fois les tests pour ton engagement dans la garde sacrée... De toute façon, les gens comprendront bien assez tôt que tu as bien plus qu'un nom...

Depuis le jour de ton intégration, un an déjà est passé, tu travailles dur chaque jour pour que tout un chacun reconnaisse ta valeur, mais surtout ton père. C'est là, le meilleur moyen que tu as trouvé pour te rapprocher de lui !