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YLIS MORRUM

05.05.20 2:09
YLIS MORRUM


MORRUM YLIS
❝ I am none, but an idiot. ❞
Surnom.s
Ylis conviendra, merci.
Âge
Cinquante et un ans.

Origine & Race
Humain, c'est affligeant de banalité, et ça lui convient très bien.
Signe de la Destinée
Tornade

Résidence
Il a abandonné derrière lui la ferme familiale, une maison hauts dans les plaines de Bellaphone, à quelques heures d'Auvent. Il ne compte pas y retourner de sitôt.

Don & magie
Aucune.

Ancre
Un collier, qu'il a pris l'habitude, depuis qu'il est enfant, à ne jamais retirer. Ce n'est rien qu'une pierre ronde, percée.

Profession
Berger, explorateur.

Caractère & traits principaux

SOLITAIRE - GROGNON - ILLETTRÉ- MINUTIEUX - PERSEVERANT
Le caractère de cet homme s'affiche sur sa face, se dévoile dans ses expressions. Il est taciturne et silencieux, il est cet homme avec le coeur aussi abimé que ses mains. Berger de formation, de naissance et d'existence, il a passé trop d'années à couper du bois et s'occuper des animaux, à protéger sa famille des intempéries, et n'a jamais eu vraiment le temps de penser à lui-même. L'orgueil qu'il a, c'est celui d'avoir eu des enfants forts, d'avoir su les éduquer. Silencieux quand il est seul, grognon quand on l'emmerde, il est de ceux qui jugent fort avec les yeux, qui ne se laisse pas approcher. Pas parce qu'il essaie de se rendre mystérieux : simplement parce que les hommes sont des animaux plus compliqués à comprendre que les bovins, et qu'il craint, parfois, voir les rôles s'inverser. Il a peur des loups sous ces masques humains, et quand il ne les craint pas, il ne leur ressemble simplement pas. Enfant de la montagne, des plaines, il est cet idiot un peu perdu au milieu des hautes gens qui savent bien parler. Les villes sont des prisons avec des hauts murs et trop de bruits, mais il s'est promis, il s'est promis, acharné, qu'il remplirait la promesse effectuée à l'égard de Jheran, et il est prêt, pour cela, à se laisser submerger par les foules trop grouillantes d'une humanité à laquelle il n'a jamais vraiment cherché à se rapprocher.



HISTOIRE

Ylis Morrum.

Histoire.

Il est un homme sans histoire, un de ceux qui naissent et vivent trop longtemps sans avoir laissé de trace. Inutile, sans desrin, il fait partie de cette masse grouillante qui remplit les contours du mot "humanité" et dans lesquels s'amassent tous ceux qui ont vieillis sans changer le monde.

Du moins, c'est ainsi qu'il se présente les choses.

Il est né dans une famille pauvre, avec un père berger et une mère morte en couche, trois portées après la sienne. Il est né, bien pelotonné entre ses onze frères et soeurs, pour grandir au milieu des vaches, des moutons et des chants pastoraux, dans les plaines de Bellaphone. Il a grandi, assez vite en somme, en s'abimant les mains sur les buches à couper et le cuir à tanner, sur les poulets qu'on égorge et les poissons qu'on éventre. Il a grandi, avec une de ses soeurs, tuée par les ciiconides, celle qui lisait des livres, et ça lui a appris que le véritable savoir, c'est de rester en vie et de ne pas se prendre pour n'importe quoi. La gamine, elle était mignonne, et ses histoires étaient intéressantes, mais entre les crocs et les serres des prédateurs, un livre, ça ne sert à rien.

Il a grandi en silence, avec les sourcils froncés et les mains prêtes au travail.

À vingt ans, il a pris la plus jolie fille du village en bas de la vallée, à des heures d'Auvent, l'a marié parce qu'elle aussi voulait bien de lui, et un an plus tard, -parce que baiser est un acte auquel il n'a jamais pris beaucoup de plaisir-, sa femme s'est mis à porter un enfant. Un bébé rond et minuscule, qui est mort durant l'hiver, lorsque ses poumons se sont emplis, qu'il a fait beaucoup plus froid qu'on ne pouvait le prévoir. À vingt et ans, Ylis a pris sa pelle, et est allé creuser dans la terre gelée, pour faire la tombe la plus petite qui soit.

Dans son coeur, elle a pris l'ampleur d'un titan.

Sa femme ne s'est jamais mise en colère. Même lorsqu'il criait trop fort, ou restait trop silencieux. Elle ne s’est jamais mise en colère, parce que même s’ils se sont mariés sans vraiment s’aimer, ils ont appris à se comprendre. Et elle comprenait. Pendant cinq ans, six ans, ils ont partagés la maison, le travail avec les bestiaux, les corvées, et les messes. Les conversations, l'argent, leur temps et parfois, leur même silence, cette lourdeur qui te prend aux intestins. Elle comprenait. Et lui savait qu’elle comprenait.
Ils ont tout partagés.

Jusqu’à ce qu’elle décide de s’approprier la maladie.
Il a tenu sa main, jusqu’à ce qu’elle parte. Il a tenu sa main, changé ses draps, humidifié son front pour tenter de dissiper la fièvre. Il a regardé son corps s’atrophier, il l’a regardé prendre pour elle quelque chose que son corps à lui, solide, n’adopterait jamais. Une mutation terrible, quelque chose que ni les prières, ni les maigres ressources de sa ferme n’ont pu venir à bout. Il a tout dépensé dans les frais médicaux, et rien, rien n’est venu à bout de ce cancer. Il a tenu sa main, jusqu’au bout, jusqu’à ce qu’elle finisse par ne plus le tenir, jusqu’à ce qu’elle finisse par partir.

Il l’a enterrée en silence, avec les mains mouillées par les larmes, près de la tombe de leur fils.

Un an plus tard, Maria est arrivée avec sa famille, et ils les a hébergés, après qu’une troupe de brigand est dévalisé leur caravane. C’était une famille de marchands, un peu plus sophistiqués qu’il ne l’a jamais été. Mais Maria était flamboyante, avec ses cheveux aussi bouclés que lourds, et lorsqu’elle a posé ses lèvres contre les siennes, pour la première, avec un sourire de plaisanterie, il s’est dit qu’elle n’était qu’une enfant idiote, à côté de lui. Alors il n’a pas répondu, à continuer à la regarder de loin, mais n’a pas répondu à ces avances, même si le père de MAria espérait vraiment y voir en déboucher quelque chose. Maria dansait, Maria volait et éventuellement, éventuellement, il y a une crise de colère, puis une autre, puis une troisième, et Ylis, Ylis avec la poitrine trop fermement serrée depuis la mort de sa première femme, leur a hurlé de partir, de s’en aller, que ce n’était pas un cirque, ici, que Maria était une pute.

Ils s’en sont allés, et les chèvres, les montagnes et l’horizons sont redevenus vides, silencieux.
Quelque mois plus tard, Maria est revenue. Avec le visage sévère, les bras croisés, et elle lui a demandé de s’excuser, ce qu’il a fait. Il lui a présenté la tombe de sa femme, de son bébé. Et Maria n’a plus été une enfant. Maria n’a plus été cette petite idiote qui veut qu’on lui serve le meilleur fromage. Maria a pris les choses en main, et quelques mois plus tard, sa famille est revenue dans les plaines, pour les marier.

Dans la poitrine d’Ylis, il y a eu cet incendie qui s’est allumé. Il avait vingt-sept ans, et Maria avait dans les yeux une flamme qui ne s’éteignait pas quand elle le regardait. Maria souriait, chantait. Travaillait moins bien que son ancienne femme, mais avait ce bonheur, cette joie et cette expressivité qu’Ylis ne connaissait pas, mais dont il ne pouvait se lasser. Elle imitait les oiseaux, les grenouilles, se mettait à quatre pattes et courait stupidement, rien que pour l’amuser. Il s’est mis à rire, Maria l’a amené à se sentir vivant.

Il a découvert le plaisir, Maria était une tornade dans sa tête et dans son corps.
Au bout de deux ans, d’un mariage heureux, trop heureux pour qu’il ne soit pas immensément terrifié de voir tout s’effondrer, le ventre de Maria s’est arrondi. Enceinte jusqu’aux yeux, c’est de jumeaux qu’elle a accouché. Des garçons bruns, solides, qui ne sont pas morts durant l’hiver. Quelques mois plus tard, un autre garçon, et encore un. Quatre garçons, quatre merveilles dont Ylis s’énergoillait, en les faisant courir, en les faisant grimper sur ses épaules. Les jumeaux devinrent rapidement des garçons forts, et les deux petits des démons qui hurlaient en courant avec les chèvres. Maria, toujours fabuleuse, lui écartait de force les jambes, alors qu’il abordait, quatre ans plus, ses trente-trois ans. Et elle se pénétrait, avec ce sourire de déesse, avec ses cheveux qui lui cascadaient jusqu’aux seins, en ignorant les rires de leurs enfants qui espionnaient au fenêtre, en lui tenant les mains.

Maria lui a donné une fille, alors qu’Ylis atteignait ses trente trois ans.

Une petite beauté, a la peau blanche, et aux grands yeux sombres, comme lui.
Son coeur s’est tordu d’amour, lorsqu’elle est née, et il a su, immédiatement, qu’il l’aimerait plus qu’il n’aimerait jamais aucun de ses garçons.

(...)

“Erhald !”

Elle court en riant, au travers de la plaine, et ses cheveux sont des boucles qui flirtent avec le vent. Ylis grogne, mais il attend, il attend, et du haut de ses quinze ans, elle est la plus jolie, et elle court beaucoup trop vite, beaucoup trop longtemps, pour que son père ne soit pas terrifié. Depuis quelques semaines, il reçoit des propositions, et elle n’a que quinze ans, elle n’a que quinze ans, et il ne sait pas vraiment quoi faire : Maria lui a dit qu’elle avait commencé à tâcher ses draps avec son sang. Elle est une femme, mais il n’arrive pas à la voir autrement que comme une enfant, comme son enfant.

“Papa, au village, y’a le meunier qui veut se proposer.”

Un de ses aînés le lui marmonne, en machonnant une pomme, et Ylis le sait, Ylis le sait très bien: ils sont nombreux ceux qui regardent la petite bergère d’en haut. Il a refusé l’argent, il a refusé les rencontres, et il répète, inlassablement, qu’il veut attendre. Erhald aussi, Erhald veut continuer à courir, Erhald est cette créature libre qui chasse le lapin et se crotte les genoux en revenant de la fôrets après y avoir passé des heures. Elle sait lire, comme sa mère, et elle sait coudre, et elle sait rire. Elle est magnifique, elle a un incendie dans l’âme.
Ylis ne le sait que trop.

Il voit très bien qu’elle est différente.

(...)

Il se présente avec un large manteau sombre, brodé. Il vient de la citadelle, il explique qu’il est envoyé par ses supérieurs. Qu’Erhald n’a pas un pouvoir très développé, mais que c’est suffisant, c’est largement suffisant pour qu’elle soit emmené. Ylis a envie de hurler, de le frapper, et c’est Maria qui doit le calmer, qui doit lui expliquer. Ils le savent tous, depuis qu’elle a six ans, depuis qu’elle fait crépiter ses flammes entres ses doigts. Mais ils ont cachés la chose, avec les garçons, ils lui ont dit de ne pas le faire, ils lui ont dit qu’elle serait séparée d’eux, qu’elle serait probablement emprisonnée, si elle développait trop ses talents. Et Erhald n’a pas joué à l’idiote, n’a pas été de ces héroïnes de romans clichés qu’elle a lu, dans lesquels l’enfant se croit plus fort que la loi. Elle a gardé le silence, elle a pris peur de son don, et ne l’a pas exploité, jamais tant que ça. Mais à seize ans, reprimé au fond d’elle, l’incendie a fini par exploser, lorsque le fils du meunier l’a pourchassé dans la forêt. Trop loin de son père, Erhald a crié, et crié, mais ça n’a pas empêché l’homme de la plaquer contre le sol, et d’essayer de la violer.

Alors elle l’a brûlé. Elle l’a brûlé, et maintenant, ils veulent l’emmener, à la Citadelle.
Ylis veut pleurer.

Il n’est qu’un berger, sans éducation, sans pouvoir, sans argent, et il ne peut rien faire, il ne peut rien faire à part retenir ses larmes sur sa fille qu’on emporte. Il ne doit pas pleurer, il ne doit pas montrer de faiblesse, et elle crie son nom, elle crie son nom, jusqu’à ce qu’il n’entende plus rien, jusqu’à ce qu’elle soit partie et que ça devienne la fin.

(...)

Maria ne le console pas. Elle n’y arrive pas. Elle essaie, et il le voit, chaque jour, pendant des années. Mais il n’a pas le droit d’entrer en contact avec sa fille, il n’a pas le droit de la voir, et ses quelques tentatives, -du gaspillage de temps et d’argent trop durement amassé-, deviennent des échecs qui se gravent dans sa chair et lui atrophient la volonté. Il se ramasse sur lui-même, comme une plante gelée, et éventuellement, le temps finit par passer. Ça fait plus de dix ans, maintenant. Ses garçons se sont mariés, l’un d’eux continue à travailler à la ferme, avec sa femme et leurs deux enfants, des gosses ennuyeux qui ne l’aiment pas. Il est trop silencieux, trop froid, trop sévère, et Maria est la seule qui continue à lui sourire. Maria est la seule qui établie encore avec un lui un contact humain. Elle ne danse plus comme avant, plus depuis que sa jambe s’est brisé, l’hiver précédent, lorsqu’elle est partie pêchée dans le lac et qu’une mauvaise chute lui a explosé la hanche. Elle ne le baise plus, non plus, et le sexe s’est achevé, comme un souvenir effacé, après qu’on ait emmené Erhald. Ça fait plus de dix ans, maintenant, et elle devrait avoir vingt-six ans.

On lui a dit qu’elle s’était enfuie de la Citadelle alors qu’elle avait dix-neuf ans.
Elle n’est jamais rentrée à la maison.

Ylis est cet homme de cinquante ans, un peu décrépi, qui passe plus de temps tout seul, avec le vent, avec les chèvres, qu’avec le reste des gens.

Maria meurt d’un arrêt cardiaque, cette année là. Dans son sommeil, sans qu’Ylis ne se soit réveillé, et il la berce, longuement, en s’en rendant compte ce matin-là. Il lui prépare une robe magnifique, la couvre de fleur, et tous ses fils parviennent à se réunir, cette semaine-là, pour l’enterrement. Ylis creuse le trou lui-même, et il l’enterre, comme elle le lui a demandé, aux côté de sa première femme, de son premier fils.

Il a cinquante et un ans, et il n’en peut plus de vivre cette vie frustrante. Elle ne lui apporte plus de joie, il se sent vide et fatigué, et éventuellement, éventuellement, il envisage des possibilités que personne ne devrait regretter.

Le matin où il décide de s’enfoncer dans la forêt pour qu’on ne retrouve pas immédiatement son corps, quelqu’un frappe à sa porte. C’est un homme, inconnu. Un homme, d’une trentaine d’année, avec la peau noire, avec des vêtements riches mais usés, avec la peau sur les os, qui tient dans les bras une enfant de quatre ans. L’homme n’a pas besoin de parler : cette enfant a dans les yeux un incendie qu’Ylis n’a jamais pu oublier.

“Elle s’appelle Jheran. Erhald est… Erhald, elle est … elle a…”

Ylis tend simplement les bras. Il la récupère, cette gamine a la peau métisse, aux yeux et aux cheveux de sa fille. Il la récupère, et dès l’instant où il pose les yeux sur son visage découvert, il sait qu’elle ne vivra pas très longtemps. Comme son père, elle n’a que la peau sur les os, mais il lui manque, aussi, cette aura de force qu’Erhald avait. Elle a la beauté de sa mère, mais la faiblesse de son père, cet homme étranger qu’Ylis fait entrer dans sa maison. Il le nourrit, il l’héberge, et pendant une semaine, pendant une semaine entière, c’est le bonheur à l’état pur qui revient s’installer chez lui. Jheran parle avec douceur, avec intelligence, et son père, Hurtel, la fait s’exprimer dans sa langue a lui. Mais elle parle la langue de sa mère, elle parle la langue d’Ylis, et il tresse ses cheveux, il oublie le temps.

“Elle est malade. Elle a un problème au coeur, et je n’arrive pas à la soigner. Personne ne sait ce qu’elle a. Tous les médecins que j’ai vu, ils me disent qu’elle ne guérira pas. Qu’elle n’aurait pas du vivre aussi longtemps, et que c’est déjà un miracle qu’elle ait quatre ans. Mais -”

Hurtel s’étrangle dans le chagrin, et Ylis sait ce que ça fait. Il tient les mains de son gendre, en appréciant les courbes de ses yeux. Cet homme, il n’arrête pas de se le répéter, est la personne que sa fille a aimé. Il est le père de l’enfant qui dort, en haut, et qui respire mal.

“Je ne sais pas quoi faire.”

Il lui serre les mains, tendrement. C’est un geste qu’il a appris de Maria, qu’il lui imite, et Hurtel pleure, avec l’eau qui coule sur ses pommettes hautes et sombres. Ylis ne sait pas quoi répondre. Lui non plus ne sait pas quoi faire.

(...)

Jheran tend les mains vers le ciel, et des flammèches, bleutées, étincellent entre ses paumes.

“Pépé.”

Elle lui sourit avec un petit angle diabolique, moqueur comme un chaton. Il la fait sauter sur ses épaules. Elle n’a plus beaucoup de force, mais il veut qu’elle profite du ciel lumineux, ce jour-là.

“Oui ?”
“Est-ce que tu sais quel est le plus bel endroit au monde ?”

Il sourit, mais ne sait pas quoi donner comme réponse. Jheran a les yeux écarquillés sous l’immensité du ciel.

“Si je pouvais grandir et vivre longtemps, je trouverais cet endroit.”

Elle meurt le lendemain, avec ses grands yeux ouverts, et Hurtel qui sanglote contre le lit.

(...)

Il a cinquante et un ans, et son âme est fatiguée.
Mais il s’est trouvé un objectif certain, et il refuse de se reposer tant qu’il ne l’aura pas accompli. Il fait ses adieux à ses quatre tombes. Celle de son fils, un enfant qui n’aura pas existé assez longtemps, mais qui aura tué son innocence et aura fait de lui un homme. Celle de sa première femme, l’être qui lui a appris la définition de courage. Celle de Maria, qui l’a fait exister, qui lui a appris à vivre.

La dernière tombe, celle de Jheran, morte comme sa première femme, mais fille de sa chair, et enfant des flammes. Il lui fait ses adieux en déposant sur la terre un bouquet de fleurs, et il lui promet, il lui promet qu’il trouvera le plus bel endroit au monde. Il a dans la main le bracelet qu’elle portait lorsqu’elle est morte et il a promis à Hurtel qu’il irait le déposer là où sa fille aurait aimé se trouver. Hurtel disparait après un dernier au revoir, en lui promettant qu’ils se reverraient un jour.

Plus de moutons, plus de vie silencieuse. Il met sur son dos un paquetage léger, agite ses muscles préparés depuis des années pour ce genre d’effort, et il part. Il part, avec ses cheveux attachés, avec des livres qu’il ne sait pas lire dans son sac, avec peu de vêtements, et beaucoup de volonté.

Il va découvrir le plus bel endroit du monde.






Pseudo | Litchi, ou Off.
Feat | Geralt of Rivia.


Compétences | YLIS MORRUM 6s1x YLIS MORRUM 68ap YLIS MORRUM Oszh YLIS MORRUM 4iu3

Ce forum a l'air très doux, la communauté a l'air du même acabit, donc j'espère vraiment pouvoir me plaire ici.
Invité
Anonymous
Invité


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05.05.20 20:05
Re: YLIS MORRUM
Hey bienvenue toi YLIS MORRUM 4262862015
Hâte de pouvoir en découvrir plus sur ton personnage, qui a l'air d'être un bon chieur ?
Si tu as des questions, n'hésite pas à venir nous voir en mp. Si tu es à la recherche d'un personnage en avatar, sache que nous avons aussi à la disposition un pinterest YLIS MORRUM 4262862015
Bon courage pour la suite ^^
Artiste
YLIS MORRUM I0j2
YLIS MORRUM OszhYLIS MORRUM Nl3rYLIS MORRUM 25poYLIS MORRUM 13k2YLIS MORRUM U938YLIS MORRUM AdchYLIS MORRUM G5k5
[lbl-origine] : 30 ans | Glacieron, mais réside à Antralys | Humain
[lbl-points] : 178
Elyandra Dusk
Elyandra Dusk


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05.05.20 20:54
Re: YLIS MORRUM
Bienvenue sur le forum !

Ça a l'air d'être un sacré personnage ! :D
A mon avis, il ne va pas falloir trop l'embêter YLIS MORRUM 770979206

Bon courage pour ta fiche !
Invité
Anonymous
Invité


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06.05.20 1:59
Re: YLIS MORRUM
Hey hey ! bienvenue par ici, j'aime bien ton vava ! ~
Invité
Anonymous
Invité


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29.05.20 0:03
Re: YLIS MORRUM
Hello there !

J'ai pris beaucoup de retard, j'en suis désolé.
J'ai fait une refonte du personnage, et j'ai finis son histoire. Il va me rester le caractère, mais ça ne devrait pas me prendre trop de temps. Je pense avoir bientôt terminé !

Invité
Anonymous
Invité


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29.05.20 10:57
Re: YLIS MORRUM
Bonjour Ylis,

Aucun problème, nous comprenons que la période est difficile pour tout le monde durant cette période (entre examens et reprise de tous les emplois et les mesures bizarres qui sont prises par les différents gouvernements).

Nous sommes très contentes que tu sois toujours motivé ! Courage pour la suite de ta fiche YLIS MORRUM 4262862015
PNJ Suprême
YLIS MORRUM Qc8t
[lbl-origine] : inconnu | Asellus | humaine
[lbl-points] : 433
L'oracle
L'oracle


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01.06.20 3:30
Re: YLIS MORRUM
Salut :D
Je crois que j'ai fini ma fiche. Dites moi s'il y a des changements que je dois effectuer.
Invité
Anonymous
Invité


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01.06.20 20:18
Re: YLIS MORRUM


Validation


Oh un Geralt sauvage ! Il ne te manque plus qu'un Jaskier mon chou  YLIS MORRUM 4262862015
En voilà un personnage qui n'a pas eu la vie facile. Plein de drama, mais on adore ça. Voir Geralt en inculte me fait bizarre, mais au final ce n'est pas si déplaisant mouahahaha. Hâte de voir ce papi inrp  YLIS MORRUM 86691230
Te voilà validé

Compétences
YLIS MORRUM 6s1x YLIS MORRUM 68ap YLIS MORRUM Oszh YLIS MORRUM 4iu3


Et maintenant ?
Tu peux aller :
- remplir ton propre profil ;
- répondre aux différents registres ;
- réaliser ta fiche de lien et ton journal RP ;
- créer ta gestion professionnelle ;
- viens participer au monde vivant en cours ;
- et pour terminer, commencer à t'amuser sur le forum !   YLIS MORRUM 4262862015  



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YLIS MORRUM Qc8t
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Re: YLIS MORRUM
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