"Qui n'a pas d'imagination n'a pas d'ailes" / Eden Moor

Eden est de ces femmes douces et sensibles, qui aiment véhiculer des messages par leur art. Depuis toute petite, elle est proche des animaux et des êtres. Son art se veut mélancolique depuis la disparition de ses parents, ce qui a enrichi son style. Elle aime, par le corps, représenter les choses de la vie, comme l’amour, la maladie ou la mort.
Mais Eden est aussi une femme qui aime les bonnes choses, la beauté, et surtout la communication. Son rêve est de pratiquer sa danse en compagnie d’animaux dressés, car elle a à cœur de concilier les êtres dans les épreuves de l’existence.

C’est une femme déterminée, qui n’arrêtera pas son art et, bien que ses parents fussent explorateurs, elle resta ferme dans sa voie. Le plus important pour elle, c’est la passion. On la verra souvent avec des roses, des fleurs, servant à faire passer d’autres messages, et des rubans de couleurs.

HISTOIRE

Depuis toute petite, Eden danse.
Elle danse pour la vie, elle danse pour elle, parce que la danse revêt un message profond à ses yeux, celui de la connexion avec la Vie.

Prodige de naissance, elle apprit les rudiments de son art avec des troupes de passage, s’amusant à les singer, rêvant un jour de rejoindre la guilde des artistes. Sous le signe de sa destinée, elle parvint à trouver son bonheur et vivre de son art.
Mais ce ne fut pas facile.

Grands voyageurs, ses parents aimaient voyager au-delà d’Alsyèl. Fervents croyants de Zabriel, ils le prièrent de rendre leur fille grande et exploratrice, au même titre qu’eux, en tant que navigatrice. Au début, Eden prit sa passion pour un hobby et les suivit dans leurs explorations, mais très vite, elle s’en lassa. Si partir sur les routes l’enchantait, elle se mettait instinctivement à danser en chemin, ce qui lui valait le regard noir de ses géniteurs.

Pouvaient-ils comprendre à quel point la danse était importante pour elle ?

Quand, à ses 20 ans, elle osa exposer sa passion, elle reçut la colère et la déception de sa famille. Peut-être avait-elle offensé le dieu qui, en guise de punition, lui donna le don de danser ? Voilà comment pensa sa famille à l’époque.
Par la force des choses, la jeune célange leur prouva que la danse était un vecteur de communication, un pont dressé entre les mondes, et que ce n’était pas là une punition, mais un véritable cadeau.
Quand ses parents disparurent dans un effondrement de grotte, Alsyèl revêtant trop de souvenirs néfastes, elle préféra rejoindre Asellus.

Elle se mit à coudre ses propres vêtements de scène. Rubans, robes à volants, à plastrons, dentelle, jupes, tout devint utile pour ses danses. Son rêve est d'apprendre à jouer d'un instrument de musique, et de chanter avec aisance et application, ainsi elle pourrait devenir ménestrelle ...