Caractère & traits principaux
Sage - Mystérieux - Croyant - Ambitieux - Hautain - Diligent - Franc - Sévère - Placide - Inflexible - Chauvin
Représentant des Îles de Foheld, Johal incarne tout ce qu’on pourrait attendre d’un Archevêque : stature droite, vêtements riches, expression impénétrable, il dépeint l’archétype du Célange fier de ses origines. Peau pâle, cheveux argentés aux reflets diamant, les on-dits laissent penser qu’il est un descendant direct de Zabriel. L’aura qui l’accompagne attire indubitablement l’attention ; sa présence apporte un calme intransigeant qui fait de sa personne une figure aussi crainte que respectée.
Très rarement au contact du peuple, ses apparitions, devenues solaires, ne donnent que peu d’information quand à son caractère. On attribue volontiers à Johal une impartialité à toute épreuve et un excellent sens du leadership.
Mais dans ses appartements au plus haut point d’Alsyèl, Johal domine son monde. En prenant ses fonctions en tant qu’Archevêque, il a rapidement compris que son rôle ne se limite pas à la gestion d’un culte de grande ampleur. Il doit incarner un modèle, un père pour ses compatriotes, mais aussi une figure forte du peuple Célange, un ennemi craint pour quiconque cherche à ternir la perfection de la vie sur les îles flottantes.
Un statut impliquant un jeu de pouvoir dont Johal se délecte chaque jour. Méprisant les plus pauvres de ses fidèles, il considère qu’incarner une figure factice pour s’assurer leur loyauté est un bien piètre effort à fournir pour réaliser ses rêves de grandeur.
Ses secrets les plus noirs resteront bien gardés et ses desseins pour l’avenir plus encore...jusqu’à leur réalisation.
Chevakhia fut le nom de l’un des architectes bâtisseurs les plus célèbres ayant participé à la création et la construction d’Alsyèl après le Grand Cataclysme. Ses descendants perpétuèrent son savoir et utilisèrent leurs connaissances pour embellir la cité des nuages au fil des siècles.
Depuis toujours, la famille Chevakhia entretient donc des relations étroites avec le culte de Zabriel ; les commandes de nouveaux édifices et installations à la gloire du dieu du Ciel et de la Lumière étaient fréquentes. Avec le temps, les dons généreux à destination du culte permirent d’entretenir des liens déjà très forts...qui ne pouvaient que présager des demandes de retour de faveur.
C’est en la personne de Kaliel Chevakhia que ces demandes se firent entendre. Patriarche à la tête de sa famille, architecte de renom, il incita ses deux enfants à servir le culte dès leur plus jeune âge tout en leur inculquant les préceptes de son propre métier.
L’aînée, Serina, s’engagea dans cette voie par obligation et répondit aux attentes qu’on portait envers elle tout en rêvant d’un avenir de bâtisseuse.
Le second, Johal, fut à l’inverse de sa soeur un fervent croyant et on le nomma prêtre au sein du culte dès qu’il en eut l’âge. La dévotion et la sagesse qu’il démontra au fil des ans (ainsi que des dons monétaires redoublés de la part de son père) en firent un candidat idéal à la position la plus haute du culte, le statut d’Archevêque.
Élu en l’an 487 à l’âge de 64 ans, il s’installa au plus haut d’Alsyèl et prit ses fonctions en se détachant le plus rapidement possible de ses tuteurs. Il se persuada qu’il était arrivé ici pour une raison. Si cela n’était pas l’oeuvre de Zabriel, quelqu’un d’autre l’avait mis là pour qu’il participe à la mise en oeuvre de quelque chose de grandiose. Johal était investi d’une mission et il comptait bien la menée à bout, quelle qu’elle soit.
Lorsqu’une immense vague d’énergie traversa les Îles de Foheld, il crut que l’heure était arrivée pour lui de s’illustrer. On mit un moment avant de localiser la provenance de cette énergie, mais une fois identifiée, aucun doute possible. Une structure ressemblant à un portail avait été activée. Son empreinte magique était forte et l’Archevêque décréta qu’elle devait être surveillée nuit et jour, que l’on devait empêcher quiconque d’approcher et qu’à la moindre fluctuation d’énergie il devait être averti.
La paranoïa, la peur de l’inconnu s’installa dans les rangs du culte qui se garda bien d’informer le reste de la population d’Alsyèl de cette nouveauté étrange.
Puis un jour, une célange sans ailes apparut.
L’Archevêque la cacha de tous et la garda auprès de lui pour en tirer toutes les informations nécessaires à la situation présente sur laquelle il réalisait n’avoir aucun contrôle.
C’était une humaine. Une humaine que Zabriel avait oublié ? Était-elle impure par sa simple existence ? Johal pensa à s’en débarrasser, mais elle l’intriguait. Leur âge était similaire, mais la peau de la femme était ridée et terne… La vieillesse. Une chose que les Célanges n’expérimentaient pas, et dont Johal en réalisa l’horreur.
Cette femme se nommait Alice Valentine et lui expliqua qu’elle était à l’origine de la réactivation des portails reliant les différentes régions d’Ynestiia. Zabriel avait sauvé les célanges du Cataclysme en les protégeant de la mer de nuages, pourquoi diable désirerait-on retourner sur le monde d’en bas ?
Alice réussit à convaincre Johal de voyager et l’Archevêque prit le temps de visiter chaque région, chercha à rencontrer les dirigeants de chacune, mais vérifia surtout que ces environnements n’étaient pas hostiles aux célanges. Car tôt ou tard, il le savait, le portail serait connu sur tout Alsyèl. Il prit donc les devants et révéla son existence à son peuple en imposant des règles strictes concernant son emprunt.
Les mystères de l’Asellus ne touchèrent que peu de Célanges. Le culte de Zabriel s’appliquait à entretenir une méfiance envers les autres peuples qui, comme les iphèmes, n’étaient pas les Élus et pourraient se montrer jaloux.
Cent ans après l’activation des portails, Johal reste réfractaire à l’ouverture d’Alsyèl sur le reste du monde. Il s’est assuré que des structures spécifiques aux voyageurs venus d’ailleurs soient érigés pour le confort de tous.
Le développement de felhök de plus en plus imposants est également devenu une priorité pour l’Archevêque qui voit en le monde grouillant sous ses îles...une opportunité.